L’ANEM organise une journée d’information à Maatkas

L’agence nationale de l’emploi DE Draa ben khedda organisera le  mercredi  18 juillet une journée d’information au profit des jeunes des deux communes de la circonscription de Maatkas, et ce au niveau de la Maison de jeunes à partir de 09 heures.

La journée en question portera sur la vulgarisation des différents dispositifs de l’agence nationale de l‘emploi et plus particulièrement sur la nomenclature algérienne des métiers et de l’emploi (NAME), et aussi des inscriptions en ligne ainsi que certaines applications sur smartphone liées précisément à l’agence.

Ce qui permettra aux jeunes de s’imprégner des nouvelles dispositions via la toile qui leur permettra d’éviter les déplacements vers l’agence. En tout état de cause, cette journée d’information tombe à point nommé pour de nombreux jeunes, sans emploi, qui désirent s’enquérir des perspectives que leur offre l’ANEM.

Le comité local du Croissant rouge algérien organise un tournoi de football.

Le comité local du croissant rouge algérien organise depuis hier lundi un grand tournoi de solidarité de football au niveau du stade municipal « Fekrane », et ce au profit de l’ensemble des équipes villageoises qui dépassent la quarantaine.

Il faut dire que ce genre de tournoi attire énormément du monde et reste l’un des événements les plus populaires de la région. Pour rappel, lors du mois du ramadan, l’Olympique sportive de Maatkas (OSM) a organisé un tournoi de futsal (football en salle) au niveau de la salle omnisport de Maatkas. Un tournoi auquel ont participé des dizaines d’équipes et qui avait drainé des centaines de personnes issus des villages de la région.

 CHAMPIONNAT DE WILAYA DE FOOT BALL

Pré- Honneur/ Groupe A

OSMaatkas : Champion du fair-play, la meilleure des consécrations !

Evoluant dans une indigence des plus absolues, l’Olympique sportive de Maatkas vient d’être élue la meilleure équipe fair-play du groupe A dans la division du pré-honneur de la wilaya de Tizi-Ouzou. Une consécration honorifique à plus d’un égard qui a réjoui non seulement cette sympathique équipe, toutes catégories confondues, mais également toute la population de Maatkas qui voit dans ce podium de sportivité toute l’éducation et la discipline dont font preuve les poulains du président Smail Oumezzaouche.

Ce dernier, qui nonobstant le dénouement le plus totale dans lequel patauge son club, et plus particulièrement l’absence d’un stade au niveau de la commune, dira fort à propos : « Vous vous rendez-compte, nous avons perdu quasiment tous nos matchs mais sans pour autant être de mauvais perdants. Mieux, nous sommes leaders dans le fair-play et la sportivité ! »

C’est dire tout le respect qu’impose cet éducateur qui fait de la discipline, de la formation et de l’éducation son principal crédo au sein de ce fétiche club de Maatkas. Il faut rappeler que toutes les catégories de ce club reçoivent en dehors de leur commune pour absence de stade et c’est la commune voisine de Boghni qui a la générosité de leur permettre d’évoluer dans son arène municipale. Ce jeune boss tient d’ailleurs à attirer encore une fois l’intention des autorités locales, régionales (APC, APW, DJS….) à venir en aide à ce club qui tient encore debout que grâce aux sacrifices de son encadrement dont les membres sont tous des bénévoles et qui quelques fois aussi mettent leurs mains à la poche  malgré la précarité de leurs revenus.

En tout état de cause, chapeau bas pour ces jeunes de l’OSMaatkas qui sont un exemple à méditer.

Un deuxième accident mortel à Ighil Oumechar !

Moins de deux semaines après l’accident qui a couté la vie à un jeune et en a blessé quatre autres, un autre accident tout aussi mortel s’est produit durant la soirée d’hier, dimanche, à quelques centaines de mètres de l’endroit même où s’est produit le premier accident sur le chemin de wilaya 147, au lieu dit « Ighil Oumecher » sis à la limite territoriale des communes de Souk el ténine ( daira Maatkas) et Mechtras (daira Boghni).

En effet, c’est un motocycliste de 51 ans qui a perdu la vie dans cette autre tragédie routière. Il était à bord d’une motocyclette qui est rentrée en collision avec un camion de transport de marchandises roulant en sens inverse.

La victime Messaoudi Hocine est originaire de la commune de Tizi Ntleta relevant de la daïra des Ouadhias. Une autre victime à mettre encore sur le compte de cette violence routière plus que jamais meurtrière notamment en cette saison estivale où la prudence devra être omniprésente.

 Grand récital poétique à la Maison de jeunes

C’est une véritable insurrection poétique qui va avoir lieu ce vendredi 25 mai à la Maison de jeunes de Maatkas où pas moins de 18 poètes prendront par à ce grand récital organisé en partenariat avec l’association « le jeune actif » et le collectif «  Tazuri di Maatka ».

Du beau monde est donc attendu durant cette soirée qui s’annonce très riche en rimes, en  rencontres et en échanges surtout que les poètes sont issus de plusieurs villages de la région.

Rachid Seddiki, le doyen des poètes de Maatkas et grand nom de la poésie dans la wilaya de Tizi-Ouzou sera de la partie et supervisera, sans doute, les jeunes aèdes en herbe.

Ainsi,les Lyès Guechtouli, Zinet Amar, Fetis Ali, Meziane Hammour, Arib Massinissa, Klalèche Nordine, Chaouadi Merzouk, Saidoun Arezki, Chebli Ali, Haroun Karim, Saidoun Abdelhamid, Chaabane Ali, Bouam Mohamed Arezki, Bouamrane Sofiane, Khaldi Mohammed, Seddar Karim,  Kaddour Rabah et probablement d’autres noms qui pourraient s’inviter en dernier moment trouveront tous un malin plaisir à balbutier leurs vers sur scène.

Il faut dire que c’est uniquement durant les fêtes de mariage ou de circoncision que, de temps à autre, on file le microphone pour un poète d’épeler ses rimes. Pourtant, ce n’est point la verve ou l’inspiration qui manque chez nos jeunes prosateurs qui ne cherchent qu’à s’exprimer et qui souvent ne trouvent guère de tribunes.

En somme, ce récital poétique très attendu au niveau de la localité et qui constitue une première, fera l’objet, un peu, d’un événement qui viendra luire le firmament culturel de Maatkas déjà trop ténébreux durant ces soirées ramadanesques où seules les langues parties de belote, dominos et autres jeux dans les cafés mauresques des villages restent, hélas, les seuls loisirs pour cette jeunesse rangée par la routine et la monotonie.

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TIDUKLA N'ATH AHMED EST NEE

Etant l’un des rares villages à ne pas être doté d’une structure, le village Ait-Ahmed dans la commune de Maatkas, l’un des plus important de la collectivité en terme  démographique vient enfin de s’organiser en créant une association socio-culturelle dénommée précisément «  Thidukla N’Atyh Ahmed ».

Ainsi, c’est à l’initiative d’un groupe de jeunes qui ont vite compris l’impératif d’une structuration du village pour à la fois une meilleure organisation sociale, mais aussi le représenter vis-à-vis des autorités locales et autres interlocuteurs. Ces jeunes tiennent, par ailleurs, à indiquer que leur association n’est pas un comité de village mais seulement un cadre associatif régi par les règles les plus élémentaires de la démocratie, de la proximité et du volontariat. Les portes sont ainsi ouvertes, dit-on, à l’ensemble des villageois et villageoises qui désirent adhérer à cette initiative. Une permanence hebdomadaire est ainsi tenue chaque vendredi au niveau de l’ancien café du village dit « El Kahwa Ou Aîssiw ».

 Parmi, les priorités de l’association, on en trouve un peu de tout, dont entre autres : la protection de l’environnement, les actions sociales, les activités culturelles et bien d’autres perspectives liées à la vie villageoise.

Le Président de l’APC de Maatkas a eu déjà à recevoir l’équipe dirigeante de cette association pour un entretien préliminaire autour des préoccupations du village dont l’urgence de la réfection du réseau AEP, la collecte des déchets ménagers, le couffin du ramadan et bien d’autres sujets inhérents au village en question. C’est dire combien est ambitieuse la volonté qui anime ces jeunes de « Thidukla » qui face à l’absence de comité de village tentent cahin-caha de prendre leur courage à deux mains afin de remédier à cette vacance de structure au sein de leur village.

Enfin, il est à souhaiter que d’autres villages, non  encore structurés, fassent de même au niveau de la commune, et ce pour avoir une société civile plus importante qui constituera un véritable contre poids vis-à-vis des pouvoirs publics, mais aussi  faire face à toutes les préoccupations citoyennes.

Examens scolaire de fin d’année

 682 candidats à la 5^ème, 664 au BEM et 530 au BAC

Les préparatifs pour le bon déroulement des examens scolaires au niveau des deux communes de Maatkas battent leur plein afin de réunir toutes les dispositions humaines et logistiques les jours « j » à la fois pour la 5^ème, le BEM et le BAC.

Ainsi, on a comptabilisé pas moins de 682 candidats à l’examen de la 5^ème année primaire, 664 pour le brevet de l’enseignement moyen ( BEM) et 530 pour le baccalauréat qui se dérouleront respectivement  le mercredi 23 mai,  du lundi 28 mai au mercredi 30 du même mois et enfin du mercredi 20 au lundi 25 juin pour le BAC.

Pour la circonscription de Maatkas, 20 écoles sont retenues comme centre d’examen pour la 5^ème avec cette fois-ci une nouvelle école qui se situe hors du territoire de la commune de Maatkas à savoir l’école Ramdane Oubabas du village Mezdata qui dépend territorialement de la commune de Tizi-Ouzou, mais qui a du être annexée pour Maatkas en raison de sa proximité avec cette dernière.

Concernant le BEM, aucun changement avec la session 2017 où  le collège Ounar Mohamed et le Lycée Amar Ladlani sont de nouveau retenus pour cette année. Même topo pour le baccalauréat où aussi  le CEM ounar Mohamed et le Lycée Said Mouzarine accueilleront les candidats à l’obtention du fameux sésame qui ouvre les portes de l’université.

C’est dire enfin que toutes les dispositions sont prises pour que les 1876 candidats tous examens confondus puissent passer leurs épreuves dans les meilleures conditions possibles. Bon courage pour tous nos chérubins !

Drame à Souk el ténine: un jeune supporter de al JSK perd la vie dans un accident au village Ighil Boulkadi.

 Emotion et consternation à Maatkas où un supporter de la JSK répondant aux initiales de M.M.C, trentenaire et célibataire a perdu la vie dans la nuit du mardi au mercredi dans un accident de voiture à une encablure de sa résidence, au niveau du village Ighil Boulkadi, dans la commune de Souk el ténine..

Ainsi, on ne sait toujours pas les circonstances exactes de ce drame pour l’heure car seule l’enquête ouverte par les éléments de la gendarmerie nationale relevant de la brigade de Maatkas pourrait élucider cette fin tragique de ce fidèle supporter de la JSK.  Ainsi, le corps de la victime et son véhicule n’ont été découverts que durant la matinée d’hier dans un champ à proximité du chemin vicinal d’Ighil Boulkadi, ce qui laisse supposer que M.M.C, seul à bord de sa voiture, aurait perdu son contrôle pendant la descente qui mène vers ce village depuis le CW147. Le corps de la victime a été transféré par les éléments de la protection civile vers le CHU de Tizi-Ouzou pour autopsie. Nous ignorons pour le l'heure la journée de son inhumation.

Grève des commerçants et artisans

Le mouvement massivement suivi à Maatkas

Le mouvement de grève auquel a appelé le collectif des organisations et  associations professionnelles de la wilaya de Tizi-Ouzou a été massivement suivi, hier, dans les deux communes de la daira de Maatkas à savoir Maatkas et Souk el ténine. Cette action de protestation a même touché quasiment tous les villages de la région. Pas un commerçant, artisan ou transporteur n’ayant daigné travailler hier et sans l’ombre d’un doute aujourd’hui aussi.

Il mérite de   rappeler que le Collectif des organisations et associations professionnelles de la wilaya regroupe dans ses rangs l'Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa), la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs (Fnje) ainsi que le Collectif d'aide à la micro-entreprise (Came).

« Non à l'irresponsabilité et à l'arnaque de la Casnos», «Non aux agissements nocifs des agents de la DCP», «Non aux contrôles et les redressements injustes de la Cnas» sont les principales revendications de ce collectif qui exige également l'application de la loi, notamment le décret 15/289 dans son intégralité.

Filière oléicole à Maatkas :

Entre la  hausse de  production et  le problème de commercialisation.

C’est la désillusion pour les centaines d’oléiculteurs et les dizaines de propriétaires d’huileries (modernes et traditionnelles) en cette fin de campagne de trituration. Non pas en raison d’une mauvaise production, mais bien le contraire ! C’est, En effet, le problème de commercialisation qui se pose avec acuité cette année encore.   Selon certaines estimations, les deux communes de la daïra de Maatkas frôlent les 1.5 millions de litres produites au niveau de la cinquantaine d’huileries de la circonscription dépassant ainsi les 10% de la production de la wilaya estimée à 13 millions de litres.

Les patrons d’huileries et les paysans ne trouvent plus preneurs de leurs importantes quantités d’huile. Pourtant, les prix sont très abordables, oscillant entre les 650 (l’huile triturée en moderne) et 700 dinars (celle triturée en traditionnel). Il faut dire que la clientèle de la région est constituée en majorité des algérois qui viennent s’approvisionner directement depuis le producteur ou chez les huileries. Les revendeurs sont également légion et qui écoulent le produit au niveau de la capitale mais aussi de Blida, Médéa et Tipaza. Pour cette saison, hélas, et en raison principalement de la hausse sensible de la production, beaucoup d’oléiculteurs se plaignent «  nous n’arrivons plus à écouler notre production et nous craignons, cette année encore de l’emmagasiner avec comme tout cela pourrait engendrer en termes de qualité, car plus l’huile est gardée, plus elle perd de qualité », dira un fellah du village Ait-Ahmed qui a produit pour cette année plus de 600 litres, alors que sa consommation annuelle ne dépasse pas les 60 litres. «  Que vais-je faire avec le reste ? Je ne sais pas encore, même s’il est hors de question que je brade mon huile, quitte à me doucher avec !!!! » arguera-t-il fort à propos, avec une mine désespérée.  Car à voir toutes les difficultés que vivent ces pauvres paysans lors du ramassage des olives, il y a de quoi décourager plus d’un. Certains cueillent leurs fruits dans des oliveraies escarpées accessibles uniquement par des sentiers abrupts et endossant des dizaines de kilogrammes à même le dos, pour ceux ne disposant pas de baudets. Et ce, en raison d’absence de pistes agricoles dans pas mal de villages.

Un office national de l’huile d’olive, pourquoi pas ?

Nombreux sont ceux qui suggèrent la création d’un organisme étatique (ou privé) chargé de la collecte de l’huile d’olive chez les producteurs et puis de sa commercialisation, une sorte d’un office national comme celui du lait, des dattes, des céréales…. 

Ainsi, il est temps, maintenant, pour les pouvoirs publics de mettre en place des dispositifs à même d’assurer  la prise en charge de la production de tous les produits du terroir, sans discrimination aucune. Ce « pétrole vert » produit principalement en Kabylie, à travers les wilayas de Bejaia, Tizi-Ouzou, Bouira et Boumerdes devra être également labélisé, promu non seulement par les producteurs, mais surtout par l’Etat à travers ses différentes structures. En somme, d’aucuns estiment que l’encouragement de la production de l’huile d’olive pourrait susciter un véritable essor dans le développement rural ici en Kabylie, mais aussi à travers tous les terroirs dans le pays, et créer, du coup, en plus de la richesse, un important réservoir d’emploi direct et indirect. Il faut dire que la filière produit également du grignon, du bois, du savon et autres sous-produits qu’il faudrait mettre en valeur.

Amayas Idir (DDK)

En prévision de la 8^ème édition de la Fête de l’Olivier

Agréable new-look au village Ait-Zaim

C’est une véritable course contre la montre qui est enclenchée au village Ait-Zaim où une mobilisation générale de ses habitants est observée ces jours-ci afin de pouvoir être au rendez-vous de cette grandiose manifestation populaire qui est à sa 8^ème édition, à savoir la fête de l’olivier qui aura lieu pendant cet équinoxe du printemps ( du 21 au 24 mars).

Ainsi, c’est un branle-bas de combat que mènent notamment les jeunes de la virevoltante association culturelle « Tigedit N’Ath Zaim » en collaboration avec le comité de village mais aussi le club sportif du village. De prime abord, il a été procédé au nettoyage général du village, la viabilisation du chemin vicinal et les sentiers du village et autres travaux d’embellissement.

Mieux, des réunions et des briefings sont tenus  quasi-quotidiennement entre  tout ce beau monde pour mieux coordonner les préparatifs.

Il mérite de rappeler que cet événement draine chaque année des milliers de visiteurs qui affluent des quatre coins de la Kabylie, voire de tout le Centre du pays, vers ce village sis à 02 Kms du chef-lieu de daira de Maatkas.

La placette du village « Amghith » est le principal lieu de villégiature des exposants où on retrouvera, entre autres, en plus de l’exposition-vente de l’huile d’olive (millésime 2018), des sous-produits de l’oléiculture tels que le savon traditionnel, le grignon…

Au programme, il y aura aussi de l’artisanat avec de la poterie, de la bijouterie, de la robe kabyle…en plus des conférences, du théâtre et autres activités festives.

A signaler que le village dispose à lu seul de pas moins de 04 huileries qui tournent 24/24h, en plus des huileries des villages voisins tels que Ait-Ahmed, Tizi-Tzougart, Ighil Aouèn, El Bir..

Pour mémoire, La circonscription de Maatkas compte plus d’une quarantaine d’huileries entre traditionnelles et modernes, et reste toujours sur le podium en termes de production oléicole à travers la wilaya de Tizi-Ouzou. « nous devrions toujours greffer de l’oléastre, planter de nouveaux oliviers sans oublier un entretien régulier de nos oliveraies, sinon nous risquons de perdre notre label » dira fort à propos un agronome de la région. A bon entendeur…

Fête de l’olivier au village Ait-Zaim (Maatkas)

 la 8 ème édition prévue du 21 au 24 mars

Le village Ait-Zaim sera de nouveau sous les feux de la rampe les 21, 22 et 23 et 24 mars 2018 à l’occasion de la tenue de la 8^èmeédition de la Fête de l’Olivier, qui est organisée par la virevoltante association culturelle Tigedit et le comité du village, et ce, sous l’égide de l’APW de Tizi-Ouzou, de la Direction de la culture et la commune de Maatkas. Cette manifestation aura comme thème principal : « l’olivier, patrimoine et traditions ».

 Comme à l’accoutumée, un riche  programme, tout aussi varié, a été concocté par les organisateurs et aura comme théâtre tout le village, ainsi que les huileries et oliveraies de la contrée.

Côté expositions, on retrouvera ainsi sur les stands de la placette principale du village, de l’huile d’olive et d’oléastre, de différentes variétés d’olives, du grignon, de la margine, du bois d’olivier, plantes médicinales, matériaux agricoles et particulièrement oléicole ainsi que des plats traditionnels et gastronomiques.

Des ateliers de démonstration sont également prévus, ils porteront sur la récolte, le compostage, la trituration, fabrication du savon traditionnel, multiplication et taille de l’olivier…

Des conférences sont également à prévoir durant les quatre journées de festivités.

Ainsi, Maatkas première daïra en matière de production oléicole à l’échelle de la wilaya baignera dans l’huile durant 04 jours et tout le monde est invité surtout qu’un grand couscous bien local et très agrémenté en huile d’olive dorée se prépare d’ores et déjà pour l’ensemble des hôtes du village Ait-Zaim.

Festivités du 08 mars :  le CRA  à la rescousse

La journée internationale de la femme sera célébrée à Maatkas, non pas par des associations féministes, ni par d’autres institutions étatiques, mais bel et bien par le …Croissant rouge algérien.

En effet, la section locale algérien a concocté un riche programme pour la perspective, et cela le vendredi 09 mars au niveau de la salle omnisports, sise à proximité de la maison de jeunes de Souk el khemis.

En plus, de différentes expositions liées aux activités féminines, il y aura également du théâtre, de la poésie, d’une animation DJ, d’une tombola et bien d’autres festivités culturelles. Du beau monde est ainsi attendu à cet événement où même les autorités locales y ont été invitées.

Notons enfin que la première responsable de la section locale du CRA est une étudiante en médecine à l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou.

La bibliothèque communale : en abandon en attandant une hypothétique réevaluation 

En attendant sa réévaluation, le projet de la bibliothèque communale dont le taux d’avancement avoisine les 90% est tout bonnement à l’arrêt.

Pour l’heure, tous les regards sont braqués vers ce grand immeuble sis au chef-lieu communal et l’on s’interroge toujours sur la date des reprises des travaux.

Il faut dire qu’un bruit a circulé quant à une éventuelle proposition à ce que celle-ci soit transférée sur le compte du département de la santé dans le but d’étendre la polyclinique mitoyenne de ce bâtiment et de l’inclure dans cette structure. Pour ce faire, il faudrait un arrêté interministériel de transfert. Beaucoup de voix ont, en effet, émis ce vœu surtout que l’autre bibliothèque sise dans l’enceinte même de la maison de jeunes locale est souvent désemplie. Il faut avouer qu’avec l’avènement des multimédias et plus particulièrement de l’Internet, les jeunes préfèrent de loin les e-books et autres logiciels de lecture et de littérature sur la toile. Même si rien ne pourrait remplacer un livre, mais  cet engouement des lecteurs sur le net en lisant sur Smartphones et tablettes reste toujours intact.

 En abandon depuis des décennies :

Que faire de l’ex salle de cinéma ?

« Nedjma », c’est le joli nom qu’elle portait autrefois cette grande salle de cinéma abandonnée maintenant depuis plus de 20 ans à Maatkas.

Elle faisait jadis le bonheur des centaines de cinéphiles qui affluaient des quatre coins de la région. Les longs-métrages d’Olivier Stone, de Coppola, de Ricci, les galas de Malika Domrane, d’Akli Yahiatène, d’Ali Idelfawen...Les conférences-débats politiques des différents leaders, les pièces théâtrales des troupes locales... ont tous marqué de leurs empreintes cette grandiose salle, aujourd’hui livrée à elle-même.

En 1991, son état était déjà délabré, la commune avait loué alors cette infrastructure vétuste à un particulier qui n’avait pas pris le soin de la réaménager. Quelques années plus tard, soit en octobre 1997, un violent orage a eu raison de cet édifice. Son toit s’était soudainement effondré, heureusement sans faire de victime, car la salle était vide. Toutes les démarches entreprises, ensuite par l’APC d’alors pour une indemnisation auprès de la SAA sont restées vaines, il a fallu attendre plusieurs mois à l’époque pour que l’APW et la SAA daignent mettre la main à la poche pour octroyer d’insignifiantes subventions pour les besoins de sa réhabilitation. Son toit est actuellement refait, mais... en tôle ! Aujourd’hui, cette infrastructure est tout bonnement abandonnée. L’idée d’en faire un marché couvert en 2000 est vite tombée à l’eau. L’attentat ( à la bombe) terroriste de 2007 a fait voler aussi en éclats une partie de l’édifice.

Pour l’heure, cette vieille salle ne fait que “squatter” quelque 800 m2 d’espace au niveau du chef-lieu. “Elle est bonne pour la démolition, pour en reconstruire tout bonnement une autre ou alors ériger une autre infrastructure”, dira un jeune ingénieur en génie-civil. En fait, c’est là une proposition lucide et rationnelle surtout que le foncier public n’existe quasiment pas dans cette commune, en proie à de multiples contraintes, quand il s’agit de dénicher une assiette pour la réalisation d’une quelconque équipement public. En somme, c’est certain que Nedjma ne luira plus jamais sur les cieux de Maâtkas, à moins d’un autre astre qui viendrait illuminer le firmament culturel de la région, déjà trop ténébreux. Aujourd’hui plus que jamais, les nouveaux élus devraient se pencher sur ce cas précis car jusqu’à là aucun exécutif communal n’a pu solutionner ce problème surtout que l’image que donne cette vieille infrastructure enlaidit trop la ville.

Souk el ténine : l’Ecole Ighil Boulkadi baptisée au nom du chahid Ali Amziane.

Il y avait beaucoup d’émotion avant-hier dimanche 07 janvier 2018, lors de la cérémonie de baptisation de l’école primaire  du village Ighil Boulkadi, dans la commune de  Souk el ténine au nom du chahid Ali Amziane. Les autorités locales, le directeur de l’établissement et famille éducative de la circonscirption de Maatkas, la famille révolutionnaire représentée par des membres de l’organisation nationale des moudjahidines (ONM), des des enfants de chouhadas, du comité de village , de la famille du Chahid ont tous été au rendez-vous tôt la matinée au niveau de cet établissement pour ne pas manquer cette cérémonie très attendue de l’école en question et qui portera désormais le nom de Ali Amziane.

                  Après  la levée des couleurs sous l’hymne national  interprété magistralement par les élèves de l’école et une minute de silence observée à la mémoire de ce combattant et de l’ensemble des martyrs de la guerre de libération, et la prise de parole  dans un climat emprunt de solennité, de vibrants témoignages ont ensuite apportés par notamment les compagnons du chahid, mais surtout par son frère qui était très ému. Ceux-ci ont tous loué les qualités humaines, mais aussi patriotiques du jeune Ali qui est tombé au champ d’honneur puis décapité. Sa tête fut séparée de son corps par l’armée coloniale et un « agoumi » et ramenée au village pour  la montrer à son père et terroriser aussi les villageois.

              Après la baptisation officielle de l’établissement, les autorités locales et les représentants des parents d’élèves ont ensuite inauguré la cantine de l’établissement. Toute l’assistance a été ensuite conviée à un banquet.

              En tout état de cause, cette louable initiative à permis non seulement à une famille et une région de se souvenir de leur héros, mais cela reste aussi un exemple de lutte contre la culture de l’oubli de tous ces jeunes qui se sont sacrifiés pour la liberté et l’indépendance de l’Algérie.

Une unité avancée de la protection civile en perspective.

La daïra de Maatkas va pouvoir enfin bénéficier d’une unité secondaire de la protection civile, à l’instar des autres circonscriptions de la wilaya de Tizi-Ouzou.

En effet, la commission de choix de terrain a pu enfin dénicher une assiette foncière pouvant contenir une infrastructure pareille. C’est ainsi qu’elle a jeté son dévolu sur le parc roulant de la commune qui dispose d’assez d’espaces pour ce faire. Une partie donc de ce parc sera réservée au projet en question.

Il mérite de souligner que plusieurs autres terrains ont été choisis auparavant mais la protection civile a émis une fin de non recevoir pour ces assiettes en raison de leur incompatibilité avec un cantonnement de pompiers (problèmes  liés à l’accès,  à l’éloignement chef-lieu,  au terrain accidenté…).

Pour rappel, la daira de Maatkas est « couverte » par les unités de Tizi-Ouzou, Draa Ben Khedda ou encore Ouadhias. Les incendies ayant marqué notamment la saison estivale de 2017 a laissé de terribles conséquences, relatives notamment à l’oléiculture où des dizaines d’hectares d’oliveraies sont partis en fumée en plus de quelques habitations et de fermes de petit élevage ravagées par les flammes.

L’implantation donc d’une unité avancée de la protection civile tombe à point nommé dans cette région qui compte plus de 50 000 habitants répartis en deux communes.

Le militant de la cause amazighe Said Boukhari inhumé hier à Maatkas.

Grande douleur, grande dignité !

Il y avait du monde, beaucoup de monde hier au village Bouarfa, dans la commune de Maatkas où le grand militant de la cause amazighe a été inhumé. Une grande pancarte était affichée par les villageois où on pouvait lire : « le village de Bouarfa, Fier de son fils Said Boukhari ». Il y avait effectivement de quoi être fier, car le défunt reste l’une des figures les plus populaires dans toute la circonscription de Maatkas, voire de tout le versant sud la wilaya de Tizi-Ouzou où tout le monde le connait comme un inusable militant des causes justes.

 Avant-hier et hier donc, des personnalités officielles, politiques, culturelles, artistiques et d’innombrables anonymes s’y sont défilées afin de pouvoir se recueillir à sa mémoire et lui rendre le dernier hommage.  Des ministres Abdelkader Bouazgui et El Hadi Ould Ali au Wali de Tizi-Ouzou, le Chef de daira de Maatkas  aux parlementaires Hocine Haroun (sénateur), Noureddine Ait-Hamouda, Yacine Aissiouane, Mohamed Klalèche…(députés) en passant par le nouveau maire de Tizi-Ouzou Wahab Ait-Menguellet, l’ex président du RCD Said Sadi..et la liste est encore longue car ne pouvant distinguer tout le monde de par l’impressionnante foule stationnée à proximité du domicile du défunt, avaient tous loué les vertus de cette figure de poue de la revendication durant les années 80 et 90. On est venu de toutes les communes de la wilaya, mais aussi d’Alger, de Bejaia, de Bouira, de Boumerdes, d’Oran, de Tiaret, de Sétif, de Tipaza et d’autres wilayas. Il n’y avait qu’à regarder les plaques d’immatriculation des centaines de véhicules garés partout dans le village et ses alentours.

Il a fallu ainsi la mise en place de tout un dispositif des services de sécurité tout au long du chemin de wilaya N° 147 longeant le village Bouarfa avec la précieuse collaboration du comité de village pour pouvoir permettre à tous les visiteurs de se recueillir sur ce digne  unique fils de chahid. Il y avait beaucoup de peine à consoler sa famille tant la douleur était immense. A3ami Said, comme il est appelé affectueusement, n’avait que 55 ans.

C’est toute la dimension de sa personnalité  qui s’est dessinée hier lors de son inhumation dans le cimetière où reposent son père chahid et ses aïeux. Ce grand militant du MCB avait défrayé la chronique  au lycée technique de Dellys où il était scolarisé en 1980 car c’était  lui, alors qu’il avait à peine l’âge de 18 ans, avec quelques uns de ses camarades, qui a pu paralyser toute la ville  de Dellys pour protester contre la répression qui s’abattait alors sur la Kabylie.

Il a été également de la lutte pour les libertés et la démocratie, le regretté était un infatigable militant des droits de l’Homme et plus particulièrement depuis 1988. Il était l’un des initiateurs de la grande marche du MCB le 25 janvier 1990 à Alger et puis quelques années après de la grève du cartable pour la revendication de Tamazight à l’école.  N’aimant pas trop les feux de la rampe, il travaillait souvent dans l’ombre avec ses camarades (Said Chemakh, Said Khelil…..). Hier, ils étaient tous là, tristes mais dignes…..

Maatkas vient de perdre l’un de ses meilleurs fils, d’autres jeunes sont prêts à prendre la relève ici pour être de toutes les  causes justes, comme l’avait été Said Boukhari. Adieu « l’Ancien » !

Résultats élections :

Maatkas : La majorité relative pour le FFS

Aucune formation politique n’a pas décroché ici à Maatkas la majorité absolue des 19 sièges à pourvoir au sein de cette commune très convoitée dés lors que 07 listes étaient en lice.

Ainsi, c’est le plus vieux parti d’opposition qui arrive en tête des suffrages exprimés qui se sont traduits pas 08 sièges, suivi du RCD avec 04, des Indépendants de la liste Hakika avec 03, du PT avec 02 et enfin du FLN avec également 02 sièges. Le RND et le MPA ont raté de peu le quotient électoral pour l’obtention d’un siège.

Il faut dire que la commune de Maatkas reste l’un des plus anciens fiefs du FFS qui vient là de le reprendre, mais faudrait encore trouver un compromis avec d’autres listes pour former une majorité absolue et donc un exécutif communal. Mais selon déjà  quelques indiscrétions, l’actuel Fédéral par intérim du FFS qui a conduit la liste dans cette commune, le jeune Lyes Laguel aurait déjà concocté une alliance avec le PT qui compte 02 sièges. Cela fera donc 10 sur 19 et permettra amplement au nouveau maire de gérer confortablement les affaires de la municipalité. A signaler aussi l’arrivée en tête du FFS dans les suffrages APW devant le RCD et les autres formations politiques.

Souk el tenine : le FFS et le RCD se partagent les sièges

C’est encore le FFS qui l’emporte dans la commune de Souk el tenine, avec une majorité absolue de 08 sur les 15 sièges à pourvoir. C’est un peu plus de 200 voix que ce parti a pu ravir cette commune au RCD ( sortant)  qui part avec 07 sièges. Les autres listes à savoir  celles du FLN, du RND et une indépendante (Assirem),  ont été toutes laminées car n’ayant pas pu également obtenir le quotient électoral pour l’obtention d’un siège.

C’est donc l’alternance à Souk el ténine où le RCD avait repris au FFS cette commune en 2012, avant que ce dernier parti prenne sa revanche 05 ans après, y compris dans les suffrages exprimés pour l’APW.

AEP: la nouvelle chaine depuis Assif Ighil Aouène sera lancé début 2018

C’est en marge de la visite de Monsieur le Wali de Tizi-Ouzou hier à Souk el ténine dans la daira de Maatkas ( voir article de Hocine T) , que le Directeur des Ressources en eau, M.Hameg  a confirmé l’information faisant état de l’octroi d’une cagnotte de 45 milliards de centimes au profit de la commune de Maatkas pour la réalisation de la nouvelle chaine de refoulement depuis l’Oued Bougdoura vers la commune et qui touchera pas moins de onze villages  à savoir: Takhribt,El Bir, Iakouchene, Arkouv Azzegagh, Ighil Aouène, Tizi-Tzougart, Ighil Zeggoughane, Tadjdiout, Ait-Zaim, Ait-Ahmed , Iazithène et Cheurfa.

Il mérite de souligner que la principale revendication de la coordination des comités de villages reste incontestablement cette chaine car la commune souffre énormément de pénuries d’eau plus particulièrement au niveau de ces villages précités. La promesse donc de Monsieur le Wali,  lors de sa précédente visite dans la circonscription, de concrétiser cet ambitieux projet dont l’étude a été effectuée l’année passée par la commune, a été tenue.

En outre, l’autre chaine de refoulement déjà dotée d’autorisation de paiement et qui concernera les villages de la contrée de Sidi Ali Moussa verra sous peu le lancement des travaux selon toujours le premier responsable des ressources en eau au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou. C’est dire qu’avec la réalisation des ces deux chaines, la circonscription sera, dans un proche avenir, définitivement à l’abri des pénuries.