MaâtkasQuand trois maquis terroristes cernent une

• Maâtkas
  Quand trois maquis terroristes cernent une localité

l La circonscription de Maâtkas composée de 2 communes où résident quelques 54 000 habitants demeure l’une des contrées les plus vulnérables en matière d’insécurité. Cette région ne cesse encore de défrayer la chronique sécuritaire de par les nombreux actes terroristes qui s’y sont produits. En effet, des incursions terroristes (la plus récente remonte à un mois où un hold up a été commis dans une station-service au village Haddada, non loin du maquis d’Amjoudh). Aux faux barrages dressés autrefois sur les CW 147 et 128 en passant par les nombreux kidnappings de membres des familles de commerçants et d’investisseurs, cette circonscription aura souffert, particulièrement avant l'implantation d’une Sûreté de daïra, car devrons nous le rappeler, il n’y a pas que le terrorisme islamiste qui frappe de plein fouet cette collectivité, le grand banditisme a également sévi à travers quasiment tous les villages. Il faut dire que la situation géographique de cette daïra située entre 3 des plus importantes bases arrières des islamistes de l’ex-GSPC à savoir Amjoudh au Nord, Elmaj-au Sud et Boumhani à l’Ouest, fait que son territoire demeure l’un des plus indiqués pour les acolytes de Droukel pour commettre leurs ignoble actes. Il mérite, cependant de signaler  qu’une nette amélioration  du climat sécuritaire aura été constaté par la population depuis l’inauguration de la toute nouvelle Sûreté de daïra. Le remarquable travail effectué par les éléments de cette  Sûreté reste incontestable et ce n’est certainement pas cet attentat au véhicule du 10 novembre qui va remettre cela en cause. Faudrait-il le rappeler les policiers, ont évité une catastrophe en déjouant le plan des terroristes qui visait à tuer le maximum du monde. C’est dire enfin que tout le monde s’est réjoui qu’il n’y ait pas de pertes humaines ce jour-là, et la campagne de condamnation de cet acte, et par-là même un soutien aux services de sécurité notamment par la classe politique locale demeure sans équivoque et sans ambages.

I. L.