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actualités de maâtkas et de ses environs
8 octobre 2011

actu

Tizi-Ouzou ; le drainage des eaux pluviales, le sempiternel casse tête des collectivités locales
Chaque saison automnale amène son lot d’orages et de précipitations et le problème de drainage des eaux pluviales ressurgit pour engendrer des situations inextricables. En effet, le relief trop accidenté des chemins et sentiers de la majorité des communes de la wilaya de Tizi-Ouzou laisse que le drainage se fait tout naturellement, mais non sans causer des dégâts pour ces chemins et routes. Ainsi, devant l’incivilité de certains riverains des voies routières qui obstruent délibérément les “regards” et autres avaloirs, pour dévier le cours d’eau vers les chemins, fait que la plupart de ces derniers ont été endommagés par les fortes précipitations automnales et hivernales. Les services communaux, qui tentent cahin-caha d’y remédier, se voient souvent pourchassés par ces mêmes citoyens qui refusent que les eaux traversent leurs champs, et du coup c’est l’effet boule de neige car tout le monde se met à refuser ces indésirables eaux. Pis, les insignifiants plans communaux de développement (PCD), ne suffisent très souvent pas pour colmater les brèches et réaliser des réseaux de drainage souterrains pour éviter précisément ces contentieux engendrés par ces mêmes eaux qui menacent quelques fois-même des habitations, notamment celles réalisées en terre battue (toub) et autres maisons précaires.
Les exemples ne manquent pas et l’on peut citer plusieurs communes qui souffrent de ce  récurrent problème à l’image de Maatkas, Tirmitine, Beni-doula, Tizi-ntleta et sans doute toutes les autres communes de la Kabylie. C’est dire que sans la fermeté des pouvoirs publics, mais aussi la nécessité pour les autorités locales de dégager des solutions durables à cette préoccupation stressante à la fois pour les villageois et les automobilistes, ce mal risque encore de perdurer. Il est, par conséquent, impératif de mettre en place des mécanismes techniques, voire même juridiques pour solutionner une fois pour toute cette contrainte. Car, bien souvent, ce sont les habitations situées en contrebas des chaussées qui sont mises en péril. Et aussi, bien des chemins défectueux ont causé de dramatiques accidents de circulation. Ainsi, pour l’heure, tout le monde a la peur au ventre quand les bulletins météorologiques prévoient de fortes précipitations. La calamité d’El Bayadh qui s’est produite tout récemment illustre fort bien les risques qu’endurent nos cités et nos villages en pareille saison.
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