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actualités de maâtkas et de ses environs
16 mars 2010

actu sécuritaire

Un commerçant kidnappé puis relâché à Beni-zmenzer en raison d’une forte mobilisation citoyenne aussitôt née.

C’est un scénario digne du cinéma hollywoodien qui s’est produit dans la nuit du 15 au 16 mars sur le CW 02 reliant Tizi-ouzou à Souk el ténine via la ville de Beni-zmenzer. En effet, aux environs de 22 heures à la sortie sud de la dernière ville précitée, un commerçant du village Akenjour à bord de sa Renault Megane Scenic a été intercepté dans un faux barrage dressé par un nombre indéterminé d’éléments armés dont certains encagoulés. Immédiatement ligoté et enlevé, les ravisseurs ont pris la direction du CW 147 vers Mechtras. Aussitôt alertés, les proches de la victime et bien d’autres villageois ainsi que les éléments de la garde communale de Souk el ténine (Maâtkas) ont pris en filature le groupe armé. Paniqués les ravisseurs ont abandonné le véhicule en cours de route pour prendre la clé des champs vers El Maj avec la victime. Il y a lieu de signaler que les citoyens arrivés en premier pour récupérer la voiture, ont essuyé des coups de feu de la part des ravisseurs qui étaient non loin encore. Un PA leur appartenant a été d’ailleurs laissé dans

la Scenic

et récupéré par les éléments du détachement de la garde communale de Souk el ténine. La nouvelle s’étant répandue telle une traînée de poudre dans les deux localités de Beni-zmenzer et Souk el ténine, une inouïe mobilisation citoyenne est née aussitôt. Une dizaine de véhicule a pris la destination de l’endroit où avait disparu le groupe avec l’otage pour retrouver ce dernier et le récupérer. Quelques heures après, le groupe armé a fini par le relâcher (mais toujours ligoté et légèrement blessé en raison des coups qu’il a subi) non sans avoir au préalable demander une rançon de 300 millions de centimes à sa famille via le téléphone portable de la victime. Chose qui ne s’est pas produite, surtout que les ravisseurs avaient déjà dépouillé le commerçant d’une somme de 30 millions de centimes et quelques centaines d’euros.

C’est dire que depuis la mobilisation citoyenne qui s’est produite dans la région de Tigzirt en 2009 suite à une affaire similaire de rapt, le mur de la peur s’est brisé et que désormais plus aucun silence ne sera observé face à cette hogra vis-à-vis des commerçants et autres industriels qui sont particulièrement visés par les groupes armés qui s’en servent, par le biais des rapts, pour exiger des rançons en contrepartie de leurs libération et du coup renflouer leurs caisses.

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