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actualités de maâtkas et de ses environs
23 mars 2010

Tizi-ouzou/ Quand l’environnement se dégrade dans

Tizi-ouzou/ Quand l’environnement se dégrade dans une insouciance générale !

Une simple randonnée sur n’importe quelle voie publique en ville ou dans les milieux ruraux nous renseignera à quel point l’environnement est pourri. Sur les abords des routes et chemins, nul ne pourrait ne pas s’en apercevoir  de toutes ces salissures, décharges archaïques, pollution aux différentes déchets hétéroclites tels les sachets, bouteilles et autres impuretés … Il y a lieu de souligner que beaucoup de municipalités  ne disposent toujours pas de déchetteries. Cet état des lieux, lamentable, qui caractérise l’environnement en Kabylie, reste loin de figurer parmi les préoccupations majeures des pouvoirs publics, mais aussi de la société civile qui a tendance à se focaliser sur d’autres priorités de développement. Pourtant, ce dernier terme est aujourd’hui indissociable d’un autre qui lui colle à la peau, à savoir “durable”. Autrement dit, il ne peut y avoir de développement durable sans prendre en considération les différents aspects liés à la protection de l’environnement. Ainsi, à l’heure où sous d’autres cieux l’industrie du recyclage bat son plein en créant énormément de richesses, donc d’emplois, tout en luttant en parallèle contre la pollution et la dégradation du milieu environnemental immédiat, chez nous on éprouve toujours du mal, quand il s’agit de trouver les mécanismes à même d’initier des actions allant dans ce sens : lutter contre les différentes atteintes à Dame nature. Dans la circonscription de Maâtkas, à l’instar d’autres localités de

la Kabylie

, il n’est un secret pour “personne” que la pollution est arrivée à la limite de l’insupportable à la faveur particulièrement d’absence d’une prise de conscience écologique.

Les collectivités locales qui peinent déjà à “ramasser” les déchets de la cité, avec quelquefois l’absence des moyens les plus élémentaires, se voient ainsi impuissantes à lutter toutes seules contre la dégradation de l’environnement. Une évidence, bien entendu, si le citoyen ne s’y associe pas. Les décharges archaïques, le rejet des eaux usées vers les cours d’eau (oueds), en plus de l’incivilité avérée d’une partie de la population qui ne soucie guère de l’écologie ou de l’écosystème. Ce dernier  se voit, par conséquent, de plus en plus ébranlé. Aujourd’hui, il est de notoriété publique que beaucoup de cours d’eau sont pollués, que la faune sauvage se meurt dans une incroyable indifférence, sans que l’on daigne crier au scandale.

La Charte

de l’environnement adoptée par les pouvoirs publics n’est apparemment que pure chimère dès lors que la pollution a gagné même le milieu rural, alors que jadis ce phénomène n’était limité qu’aux grandes villes, telles que Alger, Oran...

En somme, il est impératif actuellement de se pencher sur ce fléau dévastateur en mettant en place des mécanismes et des moyens à même d’en finir une bonne fois pour toute avec ce problème ô combien nuisible pour la santé publique et l’écosystème. Un avis que ne cesse pourtant  de recommander nos officiels, mais qui n’aura jamais été entendu jusqu’à là.

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