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actualités de maâtkas et de ses environs
26 août 2014

Tizi-Ouzou : l’assainissement et le traitement

Tizi-Ouzou : l’assainissement et le traitement des eaux usées, le casse tête chinois !

Le développement local dans les communes montagneuses de la wilaya de Tizi-Ouzou ne connaitra pas de sitôt l’essor escompté si l’on ne redouble pas d’efforts de la part particulièrement des pouvoirs publics en allouant davantage de crédits à ces APC qui quelques fois trouvent toutes les peines du monde à gérer même les besoins les plus élémentaires de la collectivité. Ainsi, entre autres chantiers qui exigent plus d’argent pour pouvoir venir à bout des préoccupations des villageois, nous retrouverons celui de l’assainissement et de l’évacuation des eaux usées des ménages. En effet, sur la quarantaine de villages que compte la municipalité de Maatkas par exemple, plusieurs prennent encore leur mal en patience dans cette attente de la prise en charge des problèmes liés donc à chapitre. Les eaux usées déversées à ciel ouvert sont toujours légion dans certains villages, hameaux et quartiers. Les élus, conscients de cette problématique, se sont d’abord attelés à recenser tous les “points chauds” au niveau de la commune, mais leur prise en charge ne pourrait se faire en totalité dans l’immédiat, hélas ! Ainsi, les crédits alloués aux municipalités dans le cadre des plans communaux de développement (PCD) ne peuvent à eux seuls subvenir à cet énorme retard accumulé des années durant dans ce volet d’assainissement et d’évacuation de ces maudites eaux usées. En plus donc de cette contrainte financière qui frappe de plein fouet les collectivités locales, nous citerons ce “dispatching” des habitations villageoises où il n’est pas du tout aisé de réaliser un tracé de réseau qui toucherait la totalité de ménages. Ainsi, les maisons isolées et “écartées” des districts se voient dans l’obligation de procéder par leurs propres moyens à cette autre alternative qui consiste en la réalisation des fosses septiques biodégradables. Des opérations qui demeurent, bien entendu, très onéreuses pour les petites bourses. En somme, c’est un véritable casse-tête chinois auquel font face les élus quant il s’agit de répondre aux sollicitations de ces nombreux citoyens se rapportant à la prise en charge de ce problème d’évacuation de leurs eaux usées. Et ce n’est certainement pas pour demain qu’on en finirait avec, en raison de l’insuffisance des crédits, particulièrement au niveau des communes surpeuplées telle que celle de Maâtkas qui vient de dépasser actuellement les 35 000 habitants. Aussi, c’est l’une des raisons qui ont fait monter au créneau plusieurs élus municipaux, toutes tendances confondues, afin de revendiquer des PCD plus importants et surtout calculés en fonction de l’importance des communes en matière de démographie et de superficie, car faudrait-il le rappeler, la wilaya de Tizi-Ouzou octroie quasiment les mêmes crédits PCD pour l’ensemble de ses communes, exceptée celle du chef-lieu de wilaya.

La faune massacrée  par les eaux usées :

 

Dans la circonscription de Maâtkas, force est de constater que la quasi-totalité des eaux usées ménagères et industrielles sont directement acheminées en réseaux dans les cours d’eau. En effet, on en trouve ni de bassins de décantations ni encore des stations d’épurations dans bon nombre de contrées. Pourtant l’hécatombe dont est victime la faune sauvage reste parmi l’une des conséquences les plus fâcheuses de ces eaux usées déversées à ciel ouvert ou dans les oueds et talwegs.

 Et c’est devant cette menace écologique, on ne peut plus sérieuse, que plusieurs écologistes préconisent cette alternative de fosses septiques biodégradables pour les ménages ruraux au lieu de ces réseaux qui polluent indifféremment les oueds et les autres cours d’eau. Mais là, la cherté dans la réalisation de ces fosses, dont le prix de revient frôle les 150 000 DA, fait que les petites bourses ne peuvent rien faire. C’est précisément cette problématique qu’il faudrait débattre en vue d’assister financièrement les ménages qui désireraient réaliser leurs propres fosses, individuellement ou collectivement.

 

Les fosses biodégradables : la solution verte.

 

Les pouvoirs publics (les collectivités locales) ont tout à gagner en optant pour cette formule “verte” plutôt que de dépenser des sommes astronomiques dans ces longs réseaux, quelquefois irrationnels. Le traitement des eaux usées en milieu urbain est loin d’être analogue aux zones rurales. Les expériences réalisées dans les zones rurales des pays de la rive nord méditerranéenne peuvent nous inspirer pour nos campagnes.

 

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